Si le débat s’ouvre aujourd’hui sur l’empreinte environnementale non neutre provoquée par le développement du « DIGITAL », il n’en reste pas moins que la production de supports imprimés a un impact évident en matière de développement durable.

La question n’est pas tant de décider d’arrêter toute forme d’impression papier, mais plutôt de mettre en œuvre concrètement les actions qui en limitent l’impact sur l’environnement.

Tour d’horizon des bonnes pratiques pour une impression plus respectueuse…

Choisir un papier certifié ou un papier recyclé ?

Au début est la matière première… le papier. Mais tous les papiers ne sont pas égaux devant l’empreinte carbone…

Seules 12% des forêts mondiales pour les production de bois sont des forêts gérées durablement (source : WWF 2023).

Le premier bon réflexe est donc de choisir un papier issu de forêts certifiées. Plusieurs labels existent pour vous guider. Les plus connus sont les labels FSC (label créé en 1993)  et PEFC (label créé en 1999). Ils vous apportent une garantie certifiée que les papiers sont issus de forêts gérées durablement.

Sdfgh
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A ce premier bon réflexe, vous pouvez bien entendu privilégier l’utilisation de papier recyclé. En effet, la fabrication de papier recyclé comparativement à celle de papier vierge, divise la consommation d’énergie par 2 et la consommation d’eau par 3  (source Ecofolio _ L’Observatoire des achats responsables).

Attention toutefois aux idées reçues car l’énergie utilisée pour la fabrication de papier recyclé est majoritairement d’origine fossile (95%), nettement plus que pour la fabrication de papier vierge qui elle n’en utilise que 37%.   (Source : Etude FEFCO -Fédération Européenne des fabricants de carton ondulé -2018).

En synthèse, mixer l’utilisation de papier recyclé et de papier certifié est peut-être le meilleur compromis.

Pourquoi privilégier un imprimeur certifié ?

Si vous souhaitez vous engager dans une démarche véritablement éco-responsable, le choix de l’imprimeur est un élément déterminant. En effet, comme toutes les industries, l’industrie graphique est nativement source de pollution.

Consciente de ces enjeux, l’ISO (l’organisation internationale de normalisation) créé en 1996 la norme ISO 14001. Cette norme qui s’adresse à tous types d’organisation (entreprises, collectivités...) est destinée à promouvoir et encadrer une démarche de management environnemental.

Certains imprimeurs sont labellisés ISO 14001. C’est une garantie pour vous que l’entreprise a mis en place les conditions et une organisation qui prend en compte la dimension écologique avec pour objectif de limiter les impacts sur l’environnement et dans une démarche d’amélioration continue.

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D’autres labels existent.

Ainsi, en 1998 est créé le label français Imprim'vert®.

Ce label a pour objectif de favoriser la mise en place par les entreprises exerçant les activités d'impression, d'actions concrètes conduisant à une diminution des impacts de l'activité sur l'environnement. Actuellement, 1 604 imprimeurs français sont labellisés (Source : site Imprim’vert) .

Cette norme impose notamment aux imprimeurs l’élimination conforme des déchets dangereux, la non-utilisation de produits CMR (produits nocifs pour la santé humaine) et le suivi des consommations énergétiques des sites de production.

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Une autre certification peut venir compléter la panoplie des imprimeurs vertueux .. le label EMAS (éco-management and audit scheme).

Il s’agit d’une certification européenne permettant à tout type d’organisation de faire reconnaître sa démarche de responsabilité environnementale. Le règlement Emas est fondé sur la norme internationale de système de management environnemental ISO 14001, assortie d’exigences complémentaires.

Zzzzzzz

Quelles sont les autres bonnes pratiques d’impression pour limiter l’empreinte carbone ?

En marge du choix de papier et de celui de l’imprimeur, d’autres critères doivent être pris en compte pour limiter l’impact environnemental de l’impression de vos supports. Cette prise de conscience implique de changer les (mauvaises) habitudes et de faire des choix en matière de stratégie de communication.

Si vous souhaitez faire un geste pour l’environnement, il faut éviter d’utiliser des matières peu éco-responsables ; à l’image des finitions en vernis UV ou pelliculage qui contiennent des substances chimiques. Des solutions existent tel que faire le choix d’un vernis acrylique. Cependant, ce type de vernis n’est pas 100% écologique.

De la même manière, il faut prendre en compte le type d’encres utilisé par les imprimeurs. Certaines encres dites « végétales » sont parfaitement recommandables mais malheureusement elles ne sont pas utilisables pour l’ensemble des technologies d’impression (rotatives par exemple).

L’alternative est l’utilisation par les imprimeurs d’encres labellisées « Blue Angel » (Ange Bleu ; label créé par l'Agence fédérale de l'Environnement en Allemagne). Il faut donc privilégier un réseau de prestataires qui vous garantissent l’utilisation de ce type d’encre.

Autre impact non neutre : le routage.

Si vous menez des campagnes de routage, vous pouvez potentiellement utiliser des matières plastiques. Des alternatives existent là aussi. La plus vertueuse, le routage à découvert : l’adressage se fait directement sur la couverture ou par le biais d’une étiquette.

Autre solution : la mise sous papier thermoscellable qui vient remplacer le film plastique.

Le transport est également une source importante de pollution au CO2

Plus le lieu de production d’impression est proche des lieux de livraison, mieux la planète s’en portera… 1 tonne de marchandise transportée par camion sur 1 200 km équivaut à 144 kg de CO2 (Source : L’ADEME – Données moyennes). En extrapolant sur un support en format A4 de 80 pages, imprimé sur un papier en 80g/m2 et qui parcourt 1 000 km par voie routière, l’impact du transport est de 430 kg de CO2.

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Une impression éco-responsable en synthèse

Privilégier…

  • Des papiers recyclés et/ou FSC
  • L’activation de prestataires certifiés (IS0 ,EMAS , BLUE ANGEL)
  • Des supports sans finition (ou à impact limité) et des routages à découvert ou sous papier
  • Des lieux de production d’impression proches des points de livraison

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Comment limiter l'empreinte carbone de vos impressions papier ?

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